Déguster un vin : les différents types de bouche

Déguster un vin : les différents types de bouche

Déguster un vin : les différents types de bouche 1039 1034 Château Cantenac Brown

Dans un précédent article, nous vous avons montré comment déguster un vin. Si vous avez appris quelles éteint les trois phases de la dégustation en bouche, nous nous intéresserons aujourd’hui aux différents types de bouche et aux saveurs que libère un vin.

La langue : un organe primordial pour déguster un vin

La langue est l’organe le plus important de notre bouche lors de la dégustation d’un vin. Plus précisément, se sont les papilles situées sur cette dernière qui détectent les différents goûts.

La partie antérieure de la langue (environ les 3 centimètres depuis son bout) est la partie la plus sensible. Les récepteurs de la langue captent les cinq saveurs primordiales : l’acide, l’amer, le salé et le sucré et l’umami.

Acide : Elle est perceptible sur les bords de la langue.
Amer : Le milieu de la langue ressent l’amertume.
Salé : Le fond de la langue capte le salé.
Sucré : La pointe de la langue permet de ressentir le sucre.
Umami : Si les quatre premières saveurs nous sont familières, la cinquième quant à elle l’est moins. L’umami a un après-goût durable et doux, il provoque la salivation et une sensation de fourrure sur la langue.

En plus des saveurs de bases, il est possible d’identifier en bouche des saveurs dites « tactiles ». En effet, les deux centimètres arrière de la langue permettent notamment de ressentir l’astringence. Caractéristique des vins rouges tanniques, l’astringence se manifeste par un assèchement des gencives. Elle peut être plus ou moins marquée selon la quantité et la souplesse des tanins.

Les saveurs et leur équilibre en bouche

Trop sucré, pas assez tanique… comment qualifier l’équilibre d’un vin ? Vous trouverez ci-dessous les termes pour mettre un mot sur les sensations que vous retrouvez en bouche.

Onctuosité : Aussi appelée le moelleux, l’onctuosité génère une sensation de gras et de rondeur en bouche. Pour les vins blancs moelleux, l’onctuosité se fera par la sucre. A contrario, pour les vins blancs secs elle se fera par l’alcool.

Acidité : L’acidité à la particularité de faire réagir la bouche par une salivation très fluide. Lorsqu’elle est équilibrée, elle apporte une sensation de fraicheur en bouche.

Tanins : L’astringence est un paramètre déterminant pour déterminer l’équilibre et la durée de garde des vins rouges. Des tanins qui remontent aux gencives et assèchent la bouche sont signe de raisins vendangés en sous-maturité et/ou d’une extraction trop poussée.

En conclusion, un vin équilibré en bouche témoigne de l’expertise d’un viticulteur, de la réussite de sa vinification et de celle de son élevage !